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L'univers de Frank William Batchou

L'univers de Frank William Batchou

Nous vous présentons dans ce blog toute l'actualité sur le Cameroun. Et une ouverture sur le monde... Merci pour vos commentaires et surtout vos critiques constructives


Joly Mandengue, la confirmation !

Publié par Frank William BATCHOU sur 25 Février 2011, 14:43pm

Catégories : #Culture

Au cours de son concert du 24 février 2011 au Centre culturel français de Douala, ce bassiste-compositeur et interprète a émerveillé les mélomanes et fans avec sa « soul makounè ».

Joly-Mandengue-en-spectacle.JPG

Joly Mandengue sur scène

 

21 heures 20. Les rideaux s’ouvrent et laissent entrevoir des musiciens sur la scène. Joly Mandengue grince sa guitare à deux reprises. Le show est lancé. Les chants exécutés sont une mixture de rythmes locaux tels que le makossa, le nkoug, l’assiko… qu’il a baptisé « (l’accoustic) soul makounè ». D’abord, « Bissai », un titre qui sollicite la bénédiction de Dieu pour cette soirée. Lequel est suivie par le titre « A wanda » qui vient élever au firmament les valeurs réelles de l’amour. Des chants dont la puissance sonore est produite grâce à Didier Mpondo à batterie, Debnis Mussinga au piano, « l’ancêtre » Calvin Yug à la percussion, Yves Mpenda, le formateur de Joly Mandengue, à la guitare rythmique et le trio Papy Anza, Marilou Missi et Nicole au chœur.

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Nicole fait son show!

 

 

Pendant près d’une heure, Joly Mandengue a entrainé les mélomanes dans le grand univers de son riche répertoire musical (Buy-am, Ndik-we, Mabuha, Influences, Suglu-nin, Kal-me, Nem-wem et Lagos). Suscitant de l’émotion au quintuple dans la salle. Des choristes de circonstances naissent et chantent a tue tête. Des applaudissements cadencés fusent de tous les coins. Les couloirs et autres espaces libres sont transformés en dancefloor. C’est le comble dans la salle des spectacles du Centre culturel français de Douala en cette soirée du 24 février 2011. Les « faroteurs » se succèdent sur la scène. Parmi ceux-ci, la mère génitrice de Joly Mandengue qui voit pour la première fois son fils jouer sur une scène. Une présence qui a poussé le jeune artiste d’aller au-delà de ses performances. Par son jeu de guitare basse à la Richard Bona et sa voix fine et fluide semblable à celle de Lokua kanza, Joly Mandengue est venu confirmer les attentes de tous ses fans. Ce qui lui a valu un standing-ovation de la fin du spectacle. Même s’il n’a pas encore d’album sur le marché discographique, il s’érige d’ores et déjà comme une valeur sure de la musique camerounaise sur la scène nationale et internationale.

Le « tuki » de Christian Ikoumou

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Christian (au milieu) et son équipe

 

Christian Ikoumou est un jeune auteur compositeur et interprète camerounais. C’est avec joie qu’il a accepté de faire la première partie du spectacle de Joly Mandengue. Originale et limpide dans live acoustique, Christian Ikoumou n’a pas déçu le grand public présent dans la salle avec son propre style intitulé « le tiku ». C’est une musique afro métissée accompagnée des percussions, d’une guitare solo, d’un harmonica qu’il joue personnellement, et des castagnettes. Ses compositions interprétées en osanaga (sa langue maternelle parlée dans le département du Mbam-et-Kim, région du Centre) lui donnent de la dimension à ce genre de musique au Cameroun. Seul faux pas ce soir, c’est des problèmes au niveau de la sonorisation. Chaque fois, les musiciens étaient obligés d’appeler les techniciens de son à réajuster le son et le retour pour permettre une bonne prestation. Malgré ce « léger » désagrément, on peut ensemble dire que le spectacle a été « Etoh ».

Frank William BATCHOU

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