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L'univers de Frank William Batchou

L'univers de Frank William Batchou

Nous vous présentons dans ce blog toute l'actualité sur le Cameroun. Et une ouverture sur le monde... Merci pour vos commentaires et surtout vos critiques constructives


L’avenir de la presse africaine au centre des discussions

Publié par Franky Willy sur 19 Novembre 2009, 01:02am

Catégories : #Culture

Célébration – Anniversaire

 

Journalistes, professionnels de la communication et participants ont longuement débattu sur ce sujet le mercredi 18 novembre 2009, au stade Mbappe Lepe, village du trentenaire de Le Messager à Douala.

L’avenir de la presse africaine au centre des discussions

 

« L’avenir de la presse africaine, 20 an après la chute du mur de Berlin et à l’heure de la mondialisation ». C‘est sous ce thème fort évocateur que se sont penchés les participants à la célébration du trentenaire du journal Le Messager. Plusieurs exposants se sont succédés sur la table principale. Parmi eux, le professeur Guidy Wandja Joséphine, maître de conférence titulaire à l’Université d’Abidjan. Le thème de cette dernière a reposé sur « Le Messager, an 30, réflexion su le passé et l’avenir de la presse africaine à partir d’un symbole ». Dans son propos liminaire, elle a tenu à rappeler que le combat engagé en Afrique pour les médias libres, particulièrement la presse libre, dont Le Messager est le pionnier, a fini par porter ses fruits, malgré des péripéties parfois pleines de douleurs. Et aujourd’hui, « le paysage médiatique dans chaque pays est caractérisé par une importante presse écrite et un secteur audiovisuel qui se développe. La presse est devenue beaucoup plus libre qu’elle ne l’était, peut-être pas assez libre comme l’aurait souhaité les combattants intrépides pour une presse libre et pour toutes les libertés », clame-t-elle.

Pour elle, vingt ans après la chute du mur de Berlin, l’avenir des médias en Afrique sera le résultat à la fois du poids de l’histoire qui a accentué les différences dans le monde et des contraintes du présent. Cet avenir, Dr Georges Madiba, enseignant à l’Université de Douala, n’entrevoit pas une mort de la presse camerounaise en particulier. Pour faire émerger cette presse et espérer un travail de qualité, les directeurs de publications devront investir dans ces ressources humaines de leur entreprise. Même si au Cameroun, il y a des gens qui veulent toujours que la presse soit tirée vers le bas. Il pense cependant qu’il faudra créer deux, trois ou quatre groupes de presse maximum qui pourront faire émerger la profession. Dans le même ordre d’idée, Augustin Fongang, éditorialiste à Cameroon Tribune, souhaite que les journalistes soient non seulement plus professionnels mais aussi qu’ils intègrent dans leur milieu et à la vitesse du temps les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Parce que c’est un moyen de collecter, traiter et mettre rapidement l’information à la portée du lectorat afin qu’il maîtrise son environnement.

Le directeur de publication du quotidien algérien « El Watan », Omar Belhouchet, trouve  à son avis inconcevable qu’un journaliste soit encore jeté en prison quelque soit ce qu’il rapporte comme information. Pour l’avancée du journalisme, « on pourra laisser la justice lui infliger des amendes. La place du journaliste n’est pas dans une prison mais dans une salle de rédaction ». Et Pius N. Njawe de conclure : « le journalisme est devenu un dépotoir où on échoue quand on a échoué ailleurs ». Il est donc grand temps de dératiser le milieu. Les débats se poursuivent ce matin du 19 novembre 2009 à partir de neuf heures.

Frank William BATCHOU

A Douala

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