Le « Devoir conjugal » de Junior Eyango

Ce titre figure en bonne place dans son dernier album « Pardonne-moi Seigneur » disponible en discothèque depuis quelques mois.

 

Chanter c’est bien. Apporter des innovations dans une chanson, c’est encore mieux. Junior Eyango, le petit montagnard, l’a bien compris. Le single « Devoir conjugal » est une démonstration parfaite. Une fusion du makossa et de l’essewe pour dénoncer un fait récurrent dans les foyers africains. Celui De l’absence de tendresses, de caresses, de flatteries donc a besoin la femme de son mari. Surtout après le mariage. Parce qu’avant cette union, se chante-t-il à la place de l’épouse, « il me disait qu’à mes côtés, il trouvait son bonheur et qu’il était l’homme le plus heureux du monde. Mais depuis un moment, mon mari ne s’intéresse plus à moi. Je fais des efforts pour qu’il m’apprécie. Je mets mes lolos en valeur pour qu’il me regarde. C’est lui qui m’appelait son bébé. Mais depuis notre mariage, il n’a plus mon temps ». Tous ces efforts pour rien. Pourtant, la femme a besoin de se sentir aimé par son homme. Quand tel n’est pas le cas et qu’elle commence à être appréciée par les hommes dehors, bonjour l’infidélité.

C’est pour cette raison que Junior Eyango, en s’érigeant en conseiller, appelle tous les hommes à « plus de tendresse et d’attention vis-à-vis de leur épouse. C’est une chanson que j’ai composé après avoir observé ce fait sans cesse récurrent dans notre société. Et nous devons mettre un terme à ce fait ». Cette chanson, ajoute l’artiste rencontré dans ses locaux au quartier Logpom à Douala, sera bientôt sur le petit écran. En attendant, sa diffusion actuelle sur la toile fait beaucoup de Buzz au regard de la qualité haute définition du clip.

Le matongo-tektonic

Cette chanson est la première découverte du deuxième album de Junior Eyango. Elle est, comme son nom l’indique, « une fusion entre le matongo dance que j’ai crée et la tectonik qui est une dance très appréciée par les jeunes. Il s’agissait pour moi de faire danser la jeunesse sur un son makossa tout en exécutant des pas et des gestes de la tectonik », explique Junior Eyango. Un titre qui n’est pas passé inaperçu au sein de cette cible. Esther Ebenye, une mélomane, se souvient avec beaucoup de joie l’avoir danser en boîte de nuit dans plusieurs fêtes : « C’est en boîte de nuit que j’ai découvert cette chanson. Je l’ai tellement dansé. C’est bien après que je me suis rendu compte que c’était la chanson d’un camerounais et en occurrence Junior Eyango. Et chaque fois que j’arrive à une fête, je me défoule au maximum sur la piste de dance quand on met le matongo-tektonic ». Elle estime cependant qu’elle a été brusquement sevrée du clip de cette chanson à la télévision. Sur ce point, l’artiste rassure de son retour (du clip) sur les petits écrans dans les tous prochains jours.

Ces deux chansons su-citées sont issues de son 2^e album baptisé « Pardonne-moi Seigneur ». Un nom de baptême octroyé après avoir compris que « l’élévation de Dieu est au-dessus de toute chose. Les marabouts ne peuvent pas d’élever. Dieu, oui. Je l’ai fait après avoir apprécié et compris ce que Jésus a fait pour moi ». C’est en 2005 que Junior Eyango sort son premier album intitulé « Souffrance ». Depuis lors, le jeune loup vole de succès en succès !

Frank William BATCHOU

Pour regarder la vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=ZlTrrUm-C-A