Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'univers de Frank William Batchou

L'univers de Frank William Batchou

Nous vous présentons dans ce blog toute l'actualité sur le Cameroun. Et une ouverture sur le monde... Merci pour vos commentaires et surtout vos critiques constructives


Chronique d’un voyage kamikaze (3)

Publié par Frank William BATCHOU sur 28 Août 2014, 11:00am

Catégories : #Carnet de route, #Découvertes

 

Dans les #Mapanes, il se raconte  un tas d’histoire sur le phénomène Boko haram dans la région de l’Extrême-nord du Cameroun. Nous avons pensé aller vivre ça en direct. Enquêter sur le phénomène. Sauf que l’aventure s’est déroulée autrement. Bienvenu dans le #Toli du mapaneur.

Chronique d’un voyage kamikaze (3)

Ai-je finalement goutté au « Tchap » ? Pourquoi écarquiller vos yeux ? Je vous ai dit dans le billet d’hier (Le lire ici) que j’ai fait la rencontre d’un fou dans une broussaille de l’Adamaoua entrain de tirer tranquillement son « Banga ». Je ne saurai vous dire si j’ai pris part à ses festivités solidaires. Je me rappelle juste m’être réveillé plus-tard dans la ville de Ngaoundéré. Sain et sauf. Mes effets intacts. Inha Allah ! Me voici donc au centre ville Ngaoundéré, à un endroit appelé « Pavillon vert ». Avec 300 Fcfa en poche. Avec tout ce que j’ai vécu jusqu’ici, je pense que monsieur Haliyou avait raison. Il vaut mieux rentrer à la maison. Mais comment ? Une solution s’impose en ce moment ou j’ai deux problèmes majeurs :

  • Premier problème : mettre fin à ses attentats à répétition dans mon ventre en faisant recours à la « communauté internationale alimentaire » d’un tourne dos ou d’un restaurant de la ville.
  • Second problème : trouver de l’argent, au-delà de mes 300 Fcfa, pour retourner sur Douala.
Chronique d’un voyage kamikaze (3)

Conséquence directe, un divorce précoce et douloureux avec mon téléphone de marque « Alcatel one touch », une puce avec torche incorporée. Coût du divorce : 2.500 Fcfa. Juste de quoi abaisser la tension persistance des belligérants en action dans mon ventre. Un homme politique camerounais avait d’ailleurs dit avant sa mort : « Quand tu es dans l’eau et que tu te noies, si c’est même le serpent Boa, accroche-toi à lui pour te sauver ». Je n’avais donc pas le choix en me séparant de ce joli petit téléphone Alcatel. Après avoir mangé, je me retrouve à la case de départ avec treize pièces de 100 Fcfa.

Sans hésiter, je fonce... Lire la suite ici

Frank William BATCHOU

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Articles récents