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L'univers de Frank William Batchou

L'univers de Frank William Batchou

Nous vous présentons dans ce blog toute l'actualité sur le Cameroun. Et une ouverture sur le monde... Merci pour vos commentaires et surtout vos critiques constructives


Chronique d’un voyage kamikaze (5)

Publié par Frank William BATCHOU sur 1 Septembre 2014, 15:37pm

Catégories : #Carnet de route, #Découvertes, #Société

Dans les #Mapanes, il se raconte  un tas d’histoire sur le phénomène Boko haram dans la région de l’Extrême-nord du Cameroun. Nous avons pensé aller vivre ça en direct. Enquêter sur le phénomène. Sauf que l’aventure s’est déroulée autrement. Bienvenu dans le #Toli du mapaneur.

Chronique d’un voyage kamikaze (5)
Chronique d’un voyage kamikaze (5)

Le voyage en train au Cameroun se présente souvent comme le plus difficile. En occurrence sur le trajet Yaoundé – Ngaoundéré ou vis-versa. On voyage comme on peut. Que l’on dorme à même le sol ou voyage pendant plus de douze heures d’horloge debout (Lire ce billet précédent), l’essentiel est d’arriver. Avant de monter à bord du train, précisément à la gare principale de Yaoundé, il faut être prudent. L’escroquerie ou mieux l’arnaque est la religion première. Tant au niveau du service d’enregistrement des bagages, communément appelé service fourgon par les voyageurs par les agents en service, qu’à l’entrée des wagons par les agents de sécurités. Ceux de « Secur » ont la palme d’or du « raquettage ». Les femmes étant leur principale cible. A ces gars, on s’excuse pour la lenteur d’organisation de la cérémonie des awards au cours de laquelle, vous recevrez votre précieux trophée. Comme disent les Nigérians : « No wahala » !

Nous sommes le 17 août 2014. Il est 14h30. Le service fourgon est ouvert. Les premiers passagers se bousculent, avec l’aide des porteurs aussi nombreux dans la place, pour enregistrer leurs bagages. L’étiquetage commence par la pesée dans cette salle. En dehors du peseur, personne d’autre ne voit le nombre de kilo du bagage indiqué par la balance. Et pan, un prix forfaitaire vous ait plaqué à l’œil : « Ton sac fait 10 kg madame et ça fait 4.000 Fcfa. Je n’ai pas le temps à perdre, il y a beaucoup de personnes », lance avec désinvolture le peseur. C’est le début des supplications. Rien ! « Si tu ne veux pas payer, je te remets mon sac ». Pendant que je sillonnais à la gare, j’ai fait la rencontre d’une « liane ». On se pointe pour la pesée. Notre sac pèse 27 kg. Le mec nous demande 6.000 Fcfa et se pointe avec le ticket blanc. En réalité, le ticket blanc signifie que ton colis est gratuit parce que moins de 50 kg. Mais ici, du chef et dernier subalterne, on réclame de l’argent aux clients. Même quand c’est plus de 50 kg, les gars prennent l’argent et te plaque le ticket blanc. A votre arrivée à Ngaoundéré, vous êtes stoppés par les agents locaux et vous êtes obligés de repayer. Je suis certain que ses gars tontinent au moins de 30.000 Fcfa par jour.

17h30. Les portes sont ouvertes. Les passagers sont priés d’aller prendre place à bord du « Tchouk-tchouk ». A l’entrée des wagons... Lire la suite ici

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