Paul Le Guen signe son contrat à Yaoundé

Paul Le Guen

Le français officialise son contrat à Yaoundé

La cérémonie s’est déroulée au palais polyvalent des sports de la capitale politique du Cameroun en présence de nombreuses personnalités et anciens joueurs.

 Paul Le Guen: je vais qualifier les Lions

Lundi 27 juillet 2009. Paul Le Guen, le « sorcier blanc » est accueilli avec faste et solennité au palais polyvalent des sports de Yaoundé. Il y est venu pour officialiser son contrat en tant que le nouvel entraîneur de l’équipe nationale du Cameroun. La cérémonie de signature des documents entre Paul Le Guen et Iya Mohamed, le président de la Fédération camerounaise de football, se déroule dans la salle Vip de cette salle de sports. La durée de son mandat à la tête de l’encadrement technique des Lions indomptables du Cameroun est de cinq mois. Comme il est rappelé par Michel Zoah, le ministre des Sports et de l’éducation physique, sa mission est de conduire l’équipe nationale à la coupe du monde et à la Can respectivement en République sud africaine et en Angola en 2010. La cérémonie brève s’est achevée en moins de dix minutes. Il s’en est suivi l’installation proprement dite dans la grande salle du palais des sports.

Qualification

C’est dans cette salle que Michel Zoah prononce son discours de circonstance. Lequel se décline en quelques mots : « Votre mission se décline en un bout de phrase : qualifier le Cameroun, les Lions indomptables pour le Coupe du monde, la toute première organisée en terre africaine, […] la qualification pour la Coupe d'Afrique des nations en Angola en janvier 2010 ». Pour Y parvenir, il affirme que Paul Le Guen aura les mains libres « dans le rôle d'entraîneur sélectionneur. Vous écouterez les conseils, mais vous ne tolérez aucune pression, aucune injonction, aucune interférence dans votre travail de sélectionneur. Seuls votre conscience, les atouts avérés et l'engagement de chaque joueur à mouiller le maillot et sa discipline personnelle au sein de l'équipe nationale vous guideront et vous obligeront ».

Frank William BATCHOU