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L'univers de Frank William Batchou

L'univers de Frank William Batchou

Nous vous présentons dans ce blog toute l'actualité sur le Cameroun. Et une ouverture sur le monde... Merci pour vos commentaires et surtout vos critiques constructives


Arnaque autour des Plaques d’immatriculation Cemac à Douala

Publié par Franky Willy sur 30 Novembre 2009, 20:56pm

Catégories : #Société

Certains hommes en tenue utilisent se prétexte pour se faire de l’argent sur le dos des transporteurs et autres propriétaires de voiture.

     

La ville de Douala a été quadrillée en début de semaine dernière par certains agents du bureau des transports et autres hommes en tenue sollicités pour la circonstance. Rien à voir avec un contrôle de routine ou une séance de prévention routière. Il s’est agi d’une opération de contrôle des plaques d’immatriculation Cemac. Sur le chao, plusieurs dizaines de voitures ne possédant pas cette distinction sont passés à la trappe. Elles ont été immédiatement conduites dans les fourrières situées de part et d’autres de la ville. D’après Dagobert Ngondjo, agent de contrôle à la fourrière du camp Mboppi, la réglementation en vigueur prévoit qu’il faut quatre-vingt-dix ((90) jours à partir du jour où vous avez obtenu l’attestation de dédouanement pour entrer en possession d’une plaque conforme. Donc, « nous nous fions aux reçus de dédouanement et non au certificat de vente », ajoute-t-il. Au courant de la semaine écoulée, le délégué régional des transports pour le Littoral a présidé une réunion concernant le problème de retrait des voitures mises en fourrière. A cette réunion, il a été convenu qu’en plus des papiers du véhicule, le propriétaire du véhicule en fourrière doit débourser une somme symbolique de 1.000Fcfa. « Il a été dit que cet argent symbolique à servir à payer les gardiens des différents lieux de fourrière », informe sous anonymat une responsable de la délégation régionale des transports pour le Littoral en l’absence de son chef.

Mais sur le terrain, le retrait ne se passe pas comme convenu. A ces chauffeurs sont exigés d’autres frais supplémentaires. « J’avais déjà payé les frais de reçu de plaque demandé et voici la fiche de prorogation qui m’a été remise en attendant une plaque conforme. On m’a dit qu’il fallait remettre 1000Fcfa à la fourrière. Quand j’arrive, on exige 2.500Fcfa minimum pour sortir ma voiture. C’est de l’arnaque ça », lance perturbé Maurice M, propriétaire de véhicule. C’est le même son de cloche pour Djoumessi A. a qui, selon lui, on a demandé 2.000Fcfa. « Il exige cette somme sans me donner des explication sur l’excédent de 1.000Fcfa. Je n’ai pas sorti ma voiture. Il faut qu’on m’explique ce phénomène au niveau de la délégation. Je ne sais pas si c’est là bas qu’on a demandé d’augmenter les taux », ajoute-il.

Lors des contrôles de routine des policiers et gendarmes, l’unique motif pour avoir de l’argent est la non-conformité de la plaque d’immatriculation. Le constat a été fait jeudi et vendredi dernier aux environs de 19 heures 30 respectivement au niveau de Shell village et l’Hôpital de la cité des palmiers. Une patrouille de policiers interpelle les taxis qui vont et viennent sur cette route. Chose curieuse, en lieu et place des dossiers du véhiculé exigés comme par le passé, celle-ci parle de défaut de plaque d’immatriculation. Pour se débarrasser, le chauffeur est obligé de remettre au « mange mil », un billet de 1.000Fcfa. « Quand tu ne donnes pas, ils disent qu’ils vont garder ta voiture au commissariat. Quand tu présentes le reçu qui atteste que tu as déjà payé la plaque et que tu attends qu’elle soit livrée, ils répondent que ce n’est pas leur problème. Que tu dois négocier. Qu’allons-nous faire ? », s’interroge Louis Paul, un chauffeur. Ces propriétaires doivent se conformer le plutôt possible afin d’éviter de nombreuses tracasseries.

Frank William BATCHOU

A Douala

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