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L'univers de Frank William Batchou

L'univers de Frank William Batchou

Nous vous présentons dans ce blog toute l'actualité sur le Cameroun. Et une ouverture sur le monde... Merci pour vos commentaires et surtout vos critiques constructives


Douala : La pollution sonore fait des victimes

Publié par Franky Willy sur 24 Août 2010, 09:41am

Catégories : #Société

moto-taxi.jpg

 

Il est un peu plus de minuit ce 18 août 2010. Nous sommes au lieu-dit « 3 morts », un quartier de la ville de Douala. Une musique ivoirienne déchire le silence de la nuit et réveille déjà endormi. Elle provient du domicile d’un voisin qui vient à peine de retourner chez lui. D’après Constant M., l’attitude de ce voisin est devenue une habitude depuis plus d’un an. « Chaque fois qu’il rentre le soir ou qu’il se réveille à 5 heures le matin, tout le monde est au courant. Il met le volume de sa musique à fond et nous oblige ainsi à écouter les mêmes conneries que lui », souligne Constant M. A plusieurs reprises, apprend-t-on, des voisins du quartier sont allés lui demander de souvent diminuer les décibels de sa chaîne musicale sans suite. Mbappe, un autre habitant du quartier affirme ressentir des douleurs au niveau du cœur. « Mon mal a débuté après que je me suis réveillé brusquement et dans la peur à cause d’une de ses salles musiques qu’il nous fait écouter obligatoirement », dit-il.

Dans les rues de Douala, la pollution sonore est diverse. En dehors des musiques provenant des hauts parleurs placés à l’entrée des grandes surfaces et des bistrots, il y a aussi des conducteurs de motos-taxi communément appelé « ben-skin ». Ces conducteurs sont pour la plupart des jeunes. Ils démontent le tuyau d’échappement de leur engin et quand ils roulent en toute vitesse, celui-ci produit un vacarme indescriptible. Ce dernier suscite chez les piétons la peur et occasionne parfois des dégâts. La preuve, une sexagénaire s’est fracturée la jambe dans un caniveau le lundi 16 août 2010 au lieu dit « Shell Village » au quartier Ndog-Pasi pendant qu’elle fuyait une de ses motos qui passait par là. Tous ceux qui causent cette pollution sonore sont passibles de poursuite judiciaire. Car, la liberté des uns s’arrête là où celle des autres commence.

 

Que dit la loi ?

L’article 261 du code pénal camerounais dispose qu’« est puni d’un emprisonnement de 15 jours à 6 mois et d’une amende de 5000 à 1 million de francs, ou de l’une de ces deux peines seulement, celui qui, par ses activités :

Pollue une eau potable susceptible d’être utilisée par autrui ;

Pollue l’atmosphère au point de la rendre nuisible à la santé publique ».

Frank William BATCHOU

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