Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'univers de Frank William Batchou

L'univers de Frank William Batchou

Nous vous présentons dans ce blog toute l'actualité sur le Cameroun. Et une ouverture sur le monde... Merci pour vos commentaires et surtout vos critiques constructives


La nuit du court métrage : Projecteurs « renversés »sur le plateau

Publié par Frank William BATCHOU sur 16 Juillet 2011, 16:43pm

Catégories : #Culture

La 4e édition des  films courts de Douala n’a pas tenu la promesse des fleurs comme annoncé.

  la-nuit-du-court-metrage.jpg

Décidément au Cameroun, les festivals se suivent et se ressemblent. Après le fiasco de la 15e édition des Ecrans noirs, La nuit du court métrage 2011 a emboîté le pas. Un pas des promesses sans toute concrétisation. Le black-out de la 4e édition a eu lieu le vendredi 1er juillet 2011. Un jour avant la date préalablement annoncée. Même le site de l’événement a été modifié. Sans une véritable communication. « Ce n’est pas normal de modifier les dates de cette manières. Et c’est en cours de route qu’on apprend la nouvelle. C’est un problème d’organisation qui se fait ressentir depuis le début de ce festival », reproche un journaliste culturel. Autre point défaillant soulevé, l’absence de la formation à la critique cinématographique des journalistes culturels promis et annoncée à trois reprises avec certitude. Une formation qui devait déboucher sur « Le prix de la presse » décerné à un film en compétition. Pourtant à la conférence de lancement dudit festival, Junior Pendola Dalle, l’un des communicateurs, était certain de sa tenue : « Il y a jacques Bessala qui nous a demandé de lui laisser le temps de faire le bilan des Ecrans noirs avant d’arriver à Douala. Pour cette formation, elle débutera mercredi 29 juillet 2011 à 10heures ». Comment seront outillés les journalistes pour pouvoir faire des critiques sur les films diffusés ? « Il n’y a aucun problème à se faire. Ce sera un échange et ils pourront s’en sortir ». Longtemps attendu, le mercredi destiné à ladite formation n’a guère eu lieu. Et aucune explication n’a été donnée par le comité d’organisation.

Idem pour le quotidien du festival (le journal devant paraître comme Mosaïques lors des Ecrans noirs). Il est resté mort né. Ce au grand désarroi des festivaliers. Autre fait et pas les moindres, c’est le village du festival sis à l’école Cebec de Bonamouti à Akwa qui n’a presque pas existé.  Il a été présenté comme le lieu par excellence de la commercialisation des films africains et des conférences de presse au cours de cette 4e édition des films courts de Douala. Malheureusement, l’ombre d’un vendeur de films retenus ou non à ce festival n’a été aperçue ici. Et rare sont les réalisateurs comme Françoise Ellong (Nek) et Etiendem Romanus (Za) qui sont venus échanger avec des amis du secteur cinématographique. A côté de ses points, il y a le public cinéphile qui, comme par le passé, a répondu abonné absent sur les différents lieux de projections de films. D’où le lancement tardif des films ou parfois l’interruption des films pour projeter une compil de musiques américaines. Constat fait au deuxième jour (28 juin 2011) du festival au lieu dit Ancien secrétariat de Bali. C’était le film fiction, Apnée, de la marocaine Mahassine Elhachada. Lequel a été ré projeté avec les autres une trentaine de minutes après.

61 films en compétition

LES-LAUREATS-DE-4e-EDITION-DE-LA-LNDCM.JPG

Cette année, soixante-un (61) courts métrages ont été en compétition. Ils ont été retenus parmi 320 films reçus par l’organisation. Il y a eu 45 fictions, 14 documentaires et deux animations en provenance du Mali, du Nigéria, du Congo Brazzaville, de la Côte-d’Ivoire, du Burkina-Faso, du Maroc, de la France et du Cameroun qui s’est taillé la part du lion avec 44 films, toutes catégories confondues. Ce festival a été parrainé par Jean Marie Teno, l’un des célèbres documentalistes camerounais dans le monde (qui n’était pas présent). D’où le thème « L’Afrique et le cinéma du réel [documentaire, Ndlr] ». Ainsi le CCF, l’ancien secrétariat de Bali, Saint Michel, le manège de Bonamoussadi, le stade Nkomba à Bonabéri, le Lycée de la cité des palmiers (Printemps et Malibu) et sur l’île de Manoka dans Douala 6e ont été choisis pour les projections. On a eu comme innovation, le concours de la meilleure affiche et de la meilleure bande d’annonce. Vivement la 5e édition avec plus de sérieux dans l’organisation.

Frank William BATCHOU 

Liste des lauréats de La nuit du court métrage 2011

-         Meilleure image : Nek (Françoise ELLONG) France/Cameroun

-         Meilleur son : Nek (Françoise ELLONG) François/Cameroun

-         Meilleure décoration : Cimetière (Alphonse ONGOLO) Cameroun

-         Meilleur costume : Cimetière (Alphonse ONGOLO) Cameroun

-         Meilleur montage : Conciliateur (/) Cameroun

-         Meilleure bande originale : Pandora (SOUNG MEKE Louis) Cameroun

-         Meilleur scénario : Apnée (MAHASSINE ELHACHADA) Maroc

-         Meilleure interprétation masculine : Wash (Elvis BUMINING) Cameroun

-         Meilleure interprétation féminine : Apnée (MAHASSINE ELHACHADA) Maroc

-         Meilleur film d’animation : Le chasseur et l’antilope (/) Cameroun

-         Meilleur film fiction : Apnée (MAHASSINE ELHACHADA) Maroc

-         Meilleur maquillage : Za (ETIENDEM Romanus) Cameroun

-         Meilleure affiche : A malin, malin à demi (/) Cameroun

-         Meilleure bande annonce : Za (ETIENDEM Romanus) Cameroun

-         Meilleur documentaire : Le prix du sang (Anne NGO Minka) Cameroun

-         Grand prix 2011 : Nek (Françoise ELLONG) France/Cameroun

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Articles récents