Ndokoti : Les voleurs et autres arnaqueurs en danger de mort !

Ndokoti

Les voleurs et autres arnaqueurs en danger de mort

 

Crédit photo: mboablog

Le carrefour Ndokoti, Douala, est réputé par ses agressions et autres arnaques depuis belle lurette. Les principales victimes sont des femmes. Il faut mettre un terme à cette hémorragie sociale. C’est pourquoi le groupe d’auto-défense de cette zone urbaine a décidé de passer à la vitesse supérieure de la sanction. Depuis quelques jours déjà, les jeunes de ce groupe ont collé des affiches et autres banderoles sur le site. Sur ce, on peut lire : « Danger de mort. Agresseurs, arracheurs de sacs et de téléphones portables, taxeurs, monayeurs, bolemen, peck-poket et « mode de gan », quittez définitivement Ndokoti avant qu’il ne soit trop tard pour vous. Ceci est un message de l’auto-défense de Ndokoti ».

Un message fort apprécié par la multitude des personnes qui visite le coin au quotidien. Surtout les femmes. « Je pense que c’est une bonne chose pour ce coin. Si le groupe d’auto-défense a décidé d’éradiquer ces maux, il faut les encourager. Parce que nous avons assez perdu des biens ici. Il y a moins de deux mois comme certains jeunes ont arraché mon sac-à-main et celui de ma soeur. J’avais mon téléphone portable à l’intérieur ainsi qu’une somme de trente-cinq (35.000 Fcfa) milles francs. J’ignore combien ma sœur avait dans son sac », témoigne Marie Louise O., ménagère. Une autre de renchérir : « S’il était possible que nous soyons impliqué dans ce groupe d’auto-défense, nous n’hésiterons pas d’y adhérer. Quand on sait le nombre de femmes qui ont été agressées, arnaquées et même violées ».

De toutes les façons, les malfrats et autres arnaqueurs qui sillonnent doivent soit partir soit se tenir sur leur garde. De peur d’être livrés à la vindicte populaire le moment venu. Cependant, l’on s’interroge sur un fait : qui finance ce groupe d’auto-défense ? La question taraude en les esprits des uns et des autres ici. Mais, l’essentiel est d’atteindre l’objectif à eux fixé.

Frank William BATCHOU

A Ndokoti, Douala