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L'univers de Frank William Batchou

L'univers de Frank William Batchou

Nous vous présentons dans ce blog toute l'actualité sur le Cameroun. Et une ouverture sur le monde... Merci pour vos commentaires et surtout vos critiques constructives


Alain Gérard : Surmonter son handicap moteur par la musique

Publié par Frank William BATCHOU sur 22 Février 2011, 12:30pm

Catégories : #Portraits

Avec la sortie de son premier album « Moto E Njo », Alain Gérard décrie la méchanceté de l’homme. Il démontre aussi qu’être handicapé n’est pas une fatalité. Parcours d’un artiste ambitieux.

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« Le succès n’a pas d’âge ! ». Alain Gérard est la confirmation même de cette pensée. Après plusieurs passés aux côtés des artistes comme Papa Zoé, Jacky Kingue, Karim Albert Kook, Maya Shane et dans les cabarets au Cameroun et Franck Chaleur, Bizou Bass, Belmond Deboville en live sur les scènes françaises, le nouveau loup a décidé, avec l’aide de son producteur Joly Priso, d’imprimer ses marques dans l’univers « vrai » du makossa. C’est ainsi qu’après un travail de longue haleine en studio, il arrive avec son premier opus baptisé « Moto E njo » qui, littéralement, signifie « Les hommes sont méchants ». Un message qu’il rappelle à ceux là qui l’encouragent et le suivent depuis des années. Et ces derniers le prennent bien : « C’est un garçon talentueux et très gentil. Quand on écoute la qualité de ses musiques, on comprend qu’il a tout pour émerger », souligne Roger Ngome, régisseur au Prys’Oj Studio à Douala.

Ce premier album d’Alain Gérard contient des mélodies aux textes envoûtant dès la première écoute. Des tubes qui suscitent de l’émotion et de la joie de fredonner de la bonne musique. Ils s’inscrivent peu à peu dans le sillage des titres à danser dans les manifestations et autres fêtes courant cette années 2011 au Cameroun et à l’étranger. Moto E Njo vient ainsi confirmer non seulement le travail abattu mais aussi apporte une réponse aux attentes des mélomanes en soif d’un makossa typique. Il a préféré rester dans ce sillage juste pour suivre « les pas de ses aînés qui, chantant ce rythme originaire du Littoral camerounais, ont fait les beaux jours de mon enfance », lit-on dans un texte autobiographie de l’artiste.

 

Le « journaliste » chanteur

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C’est en classe de 5e au Collège Alfred Saker de Douala qu’Alain Gerard Ebelle Eyoum, patronyme à l’état civil, a débuté la musique. Il était alors pianiste-chanteur. Après l’obtention de son baccalauréat, il s’inscrit dans une école de journalisme avant de l’abandonner au détriment de la musique qui est alors sa seule vraie passion. Il enclenche ainsi sa professionnalisation musicale car, « bien faire les choses nous tire toujours vers le haut », reconnaît-il. Il fait des cabarets et accompagne de nombreux artistes sur scène comme en studio. En l’an 2000, il s’envole en direction de l’Europe, précisément en en terre française. Ici, il n’a pas cessé de travailler. C’est à forcer de persévérer qu’il a fini par voir la lumière du jour avec la sortie de ce premier album « Moto E Njo ». Malgré les difficultés que connait la musique camerounaise aujourd’hui, Alain Gerard n'a qu'une envie : « Traverser les plateaux, les scènes du Cameroun et d'ailleurs pour faire découvrir et apprécier sa musique et son talent ». Et il a tout le potentiel pour y parvenir !

Frank William BATCHOU

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