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L'univers de Frank William Batchou

L'univers de Frank William Batchou

Nous vous présentons dans ce blog toute l'actualité sur le Cameroun. Et une ouverture sur le monde... Merci pour vos commentaires et surtout vos critiques constructives


Fondation Rubisadt : Pour une éducation scientifique et technologique de la jeune fille

Publié par Frank William BATCHOU sur 21 Février 2011, 19:16pm

Catégories : #Portraits

Depuis l’orée de l’année 2001, cette Ong apporte son appui permanent aux jeunes filles africaines dont l’âge oscille entre 12 et 18 ans à travers des levées de fonds des membres.

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La présidente de la Fondation

 

La Fondation Rubisadt est une organisation non-gouvernementale est créée suite à l’arrêté N°18/RDDA/C19/BAPP du 9 février 2001. Dès la première écoute de ce nom, l’on croirait à un démembrement d’une structure allemande. Il n’en est rien ; « cette structure est à 100 % camerounaise sans un sou étranger. Nos moyens proviennent des contributions de nos différents membres. Rubisadt n’est dont pas allemande. Ce nom peut être subdivisé en deux. D’abord « Rubie » qui est une pierre précieuse qui reflète la vie. Pour ce faire, il faut se faire violence pour décider de ce que sera sa vie. Ensuite, les initiales Saldt ont été choisis pour se souvenir de certaines personnes qui vous manquent », tient à préciser Dr Florence Tobo Lobe, la présidente de cette fondation. Implantée à Bali dans la capitale économique du Cameroun, la Fondation Rubisadt souligne avec conviction que : tant que les femmes (la majeure partie de la population) ne seront pas quantitativement et qualitativement présentes dans toutes les disciplines et cycles de formation, le développement de notre pays sera toujours amputé à la contribution significative de ces actrices à fort potentiel de production ; avant que les institutions (la société) et les décideurs ne soient inspirés à trouver des moyens aptes à freiner et réduire les abandons scolaires des jeunes (fréquents surtout à la fin du premier cycle secondaire) et face à leur faible pourcentage dans les disciplines scientifiques, des actions volontaristes sont nécessaires pour y amplifier leur succès scolaire et manager l’accès dans les cycles élevés de formation pour les plus aptes. Parlant de la réduction du nombre de jeunes filles dans le secteur de l’enseignement, le Rubisadt a constaté avec amertume au courant de l’année 2010 que le taux de jeunes filles dans le secondaire est de 9% contre 7% dans les universités.

Orpam

C’est une entité de la Fondation Rubisadt. Constituée de six membres, elle a vu le jour au cours de l’assemblée générale constitutive du 25 septembre 2010. Les Œuvres Rubisadt pour la promotion des arts et métiers (Orpam) sont destinées à contribuer au développement de l’éducation scientifique et technologique mais à vocation professionnelle et de formation continue par modules ou au tout déroulé pour la jeune fille déscolarisée du Cameroun. Ancré dans la « fabrication » du vivier des dirigeants camerounais de demain, l’Orpam s’est donnée pour objectif de créer un environnement propice une action éducative visant à : amplifier l’efficacité de l’apprentissage et la compréhension des concepts scolaires par les jeunes filles à travers un apport complémentaire à leur formation classique ; mettre en œuvre et expérimenter les concepts scientifiques et technologiques ; confronter les jeunes filles aux problèmes d’aujourd’hui en leur faisant percevoir les enjeux et fléaux importants propres à l’Afrique et en les armant contre les prédations ; et ménager des passerelles pour leur accès dans les meilleurs établissements de formation tant au Cameroun qu’à l’étranger offrant des enseignements de sciences et techniques, une des clés du développement de l’Afrique.

Pour pérenniser son action, l’Orpam sous le couvert de la Fondation Rubisadt a reçu depuis 2003 l’autorisation de création d’un établissement secondaire. Celui-ci ouvrira ses portes dans la ville de Douala dès la rentrée scolaire 2011/2012. « En fonction du choix de la formation que l’on retrouvera dans la structure, la formation va durer trois, six ou neuf mois », explique Dr Rose Ikele, la Secrétaire générale de l’Orpam. En attendant cette concrétisation, la Fondation a déjà encadré et placée plus de cent cinquante jeunes filles dans les entreprises et organisations camerounaises et panafricaines. Parmi les heureuses bénéficiaires des formations de la fondation, figure Judith Joëlle Mbondji qui, avec son Mba en finance obtenu l’University united state of Kenya en 2009, a exercé depuis lors au niveau de l’Union Africaine.

Frank William BATCHOU

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