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L'univers de Frank William Batchou

L'univers de Frank William Batchou

Nous vous présentons dans ce blog toute l'actualité sur le Cameroun. Et une ouverture sur le monde... Merci pour vos commentaires et surtout vos critiques constructives


Alexandre Kwedi : « La délocalisation du site a fait désister certains designers et artistes »

Publié par Frank William BATCHOU sur 22 Décembre 2012, 20:01pm

Catégories : #Interviews

C’est le promoteur du premier festival de tee-shirt en Afrique centrale. Il revient les raisons du changement du site du lieu de la tenue de ce rendez-vous annuel à la veille du lancement de la 2e édition de « I love fashion street ».

 Alexandre-Kwendi.JPG

Pourquoi le festival « I love fashion street » a été déporté de la salle des fêtes pour le Café hip-hop à Deïdo ?

On a beaucoup des soucis au Cameroun. Mais je me dis, ce qui ne me tue pas me rend plus fort. En effet, j’ai fait des demandes comme tout organisateur d’événement. Nous avons soumis notre dossier. On nous l’a même confirmé en attendant qu’on nous remette le certificat nous permettant de nous installer. A la veille, précisément à 16h, on nous annonce qu’on ne peut rien faire et que les gens sont mêmes déjà en vacances. (Etonné) Ils disent qu’ils ne peuvent pas donner une suite à notre dossier. Heureusement que nous avons prévu un plan B. C’est ainsi que nous nous sommes déportés au Café hip-hop qui était notre lieu de répétition.

Espérons que ce déplacement n’a pas eu d’impact sur l’organisation de cette deuxième édition ?

On a eu quelques difficultés parce que ça ne peut pas manquer. On doutait un peu au niveau de l’accueil. Hier (vendredi 21 décembre 2012, Ndlr), on ne savait pas que le Café hip-hop devait faire le plein d’œuf. Curieusement, même nous organisateurs, on n’arrivait pas à circuler. Au point d’empiéter même sur le podium de l’événement. Pour répondre à votre question, le plus difficile a été de revoir un certain nombre de  choses. La majorité des artistes et designers que nous attendions ont désisté parce que nous avons délocalisé le site. Au final, ils sont seize (16) au lieu de vingt-cinq (25) attendus. Jusqu’ici, on se bat avec nos partenaires comme vous pour faire comprendre aux habitants de Douala et d’ailleurs que nous sommes partis de la salle des fêtes. Que la deuxième édition de « I love fashion street » se tient cette année 2012 au Café hip-hop.

Alexandre Kwedi 1

Qu’est ce qui est prévu au cours de ce festival ?

Nous avons, depuis le premier jour, des expositions, des ateliers de formation et dans la soirée, des prestations artistiques et la présentation des modèles des différents designers. Ce soir par exemple, nous avons un défilé artistique et purement africain. Pour la soirée de demain (22 décembre), nous avons le plus grand tapis rouge qui puise exister avec les designers ayant au moins quatre ans d’ancienneté. On aura des jeux et surtout la prestation des artistes tels qu’Andy Ndoumbé, Franko, Kastra, Atome le rapopraticien et beaucoup d’autres artistes camerounais. Dimanche qui est la dernière journée, ce sera une clôture comme nous l’avons voulue avec des artistes et designers venus de Yaoundé, Douala et Buea. Avec le monde qui sera encore là, j’ai peur que certains s’asseyent sur le toit (Rire).

Vous avez parlé d’ateliers de formation. Sur quoi forme ?

Il est question ici pour les designers de crever ce mystère autour de la mode street wear que certains pensent magique. Ils essayeront de montrer ce qu’ils font au quotidien parce qu’il y en a qui imprime avec de la peinture, d’autres avec du sable, de l’accrylite… C’est une multitude de matériau qu’ils utilisent et il faut être là pour voir ça en direct dès l’ouverture du site à 10 heures. Et vous découvrirez que la grosse « magie » n’en est pas une. C’est juste un esprit et du travail.

Propos recueillis par :

Frank William BATCHOU

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