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L'univers de Frank William Batchou

L'univers de Frank William Batchou

Nous vous présentons dans ce blog toute l'actualité sur le Cameroun. Et une ouverture sur le monde... Merci pour vos commentaires et surtout vos critiques constructives


Je n’aime pas dire certaines choses mais je vais dire

Publié par Frank William BATCHOU sur 12 Mai 2012, 17:30pm

Catégories : #Chroniques

C’est un round-up de certains faits culturels qui m’ont marqué et que j’ai décidé partager avec vous.

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Je n’aime pas dire certaines choses. Mais à force de les voir et les subir, je suis obligé de vous livrer une partie aujourd’hui. Il paraît qu’au Cameroun, la phrase « Je t’interdis de… », s’entend plutôt : « Je t’ordonne de… ». Je m’explique. Aux amis tout comme à ma sœur, j’avais dit que c’est la dernière fois qu’ils se réveillent un 14 février et me souhaitent une bonne fête de la Saint Valentin. Que c’est la dernière fois qu’ils me parlent même de ça ! Ils continuent à jouer à la sourde-oreille. Comment quelqu’un peut mourir et on vient me souhaiter son nom ? Un benskineur et pas les moindre, m’a dit récemment qu’il s’appelle « Sans-diplôme-fixe ». C’est alors que je me suis écrié : voila une fête, celle de la Saint Sans-Diplôme-Fixe, qu’on peut souhaiter à quelqu’un. Une fête qu’on peut célébrer tous jours au Cameroun sans gêne.

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Alors que je m’évertuais, tout en zappant la télévision, à les convaincre à adopter d’ores et déjà cette fête, je tombe net sur l’émission « Sacré soirée » diffusée la Cameroon radio and televison (Crtv) et présenter ce jour par Ghislain Ebang. Voila que je reçois un coup de massue sur la tête. L’un de nos meilleurs chansonniers, Marcellin Ottou, estime qu’il n’y a pas de journalistes culturels et de surcroît, spécialisés en musique pour rendre compte de manière exhaustive et critique de ce qui se passe dans le domaine culturel. Comme certains artistes, Marcellin Ottou ajoute que les journalistes culturels sont des incapables quand bien même il y en aurait. Une allégation inexacte et profondément choquante. Ce qu’il ignore, c’est qu’il y a quelques années, toute une promotion spécialisée en « Arts et spectacles » est sortie de l’Ecole supérieure des sciences des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic). Si cette promotion semble avoir disparu, Dieu merci, il existe aujourd’huila Cameroon Arts Critics (Camac).

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Cette association qui forme et recycle mensuellement ses membres dans la critique des différents domaines de la culture. Et leurs articles dans le mensuel Mosaïques en disent long. Je me suis demandé, en écoutant désespérément, tout comme le grand-frère Roger Owona, les propos de Marcellin Ottou, si les aînés comme Remy Minko Mba, Daniel Ambassa, Georges Collinet, René Kanébéna Bongono, Stéphane Tchakam, Alain Tchakounté, François Bingono Bingono, Robert Nkwintchoua… ne sont pas des journalistes culturels et critiques d’œuvres musicales.

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Autre chose ayant suscité des remous, c’est cette décision du ministère des Arts et de la culture (Minac) demandant à tous les centres culturels étrangers installés au Cameroun de soumettre dorénavant leurs films à la commission nationale de contrôle des films cinématographiques en vue d’obtenir un visa d’exploitation. Une décision qui revient au devant de la scène vingt (20) ans après sa promulgation. Où était passée cette commission depuis lors ? Pourquoi ce n’est qu’aujourd’hui qu’on y pense ? Devrait-on aussi s’attendre au contrôle des films commercialisés dans nos rues ? Des questions sur lesquelles on s’attardera dans le cadre d’une prochaine chronique.

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On ne peut aucunement passer la vie à se lamenter en regardant les faits sociaux. La preuve, une information circulant dans les chaumières culturelles et dans les réseaux sociaux, m’a fait sourire. Il se dit que notre « mémé nationale » prépare actuellement un album dont la quasi-totalité des titres tournent autour de la paix. A vouloir savoir  dans le milieu du show-biz que : Roméo Dika assure la direction artistique, Nguebo Solo fait les guitares. Un point et c’est tout. Les autres instruments alors ? Si cette information s’avère juste malgré le mutisme des concernés sur la question, ce sera une fierté pour le peuple camerounais. Car jusqu’ici, Patiente Dabany reste la seule first lady à faire ses preuves dans la musique sur le continent africain. Achevons nce tour d’horizon avec l’artiste Dinaly qui a été agressée  le week-end dernier dans un hôtel à Melong dans le département du Moungo. Un phénomène qui devient récurrent vis-à-vis des artistes qui sont des personnes publiques méritant du respect et de la vénération comme sous d’autres cieux. Cet acte des voleurs manque de décence dans leur « profession » et exige de la confession. Autant nos artistes sont respectés à leur juste valeur, autant « La Nos Cultures Cameroun » se porte bien !

Frank William BATCHOU

 

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