Révérend Jackson Ngassa : « Un Révérend doit refléter le Dieu dont-il dit servir »

Pasteur et fondateur de la Kingdom world church, il a été consacré Révérend le 16 octobre 2010 à Douala par ses supérieurs religieux. Dans cet entretien, il nous parle de sa rencontre avec Jésus-Christ et la nuance qui existe entre les titre Pasteur et Révérend.

C’est la première fois que vous vous exprimez sur cette plate-forme. Présentez-vous à nos lecteurs ?

Je suis le Révérend pasteur Jackson Ngassa, fondateur de l’église Kingdom world church située à Bonamoussadi en face de l’hôtel Santa Barbara.

Depuis quand êtes-vous devenu ministre de culte ?

 J’exerce ce métier depuis un bout de temps déjà. Je dirais que je suis un serviteur de Dieu. Mais en tant que pasteur, ça fait exactement deux ans que j’ai été confirmé dans la mission évangélique où j’ai été serviteur de Dieu pendant près de six années avant de m’établir à mon compte.

Vous venez d’être ordonné Révérend pourtant vous étiez Pasteur. C’est quoi la différence entre les deux termes ?

Un pasteur est quelqu’un qui commence une œuvre. Je demeure Pasteur. Mais dire que je suis Révérend, c’est une façon de reconnaître la notoriété de ce que je fais. Reconnaître ici le respect de la main de Dieu sur ma vie, et de ce que Dieu m’utilise dans la vie des hommes et des femmes dans la cité. C’est un titre honorifique qui vient un peu booster l’œuvre que je suis entrain de faire et que Dieu m’accorde plus de grâces de l’accomplir. Donc, révérend, comme son nom l’indique, vient de révérence qui mérite le respect de la cité et de la nation.

Est-ce à supposer que la mission devient plus difficile que par le passé ?

La mission est plus difficile parce qu’on reconnait votre œuvre. Justement, on vous présente selon l’ordre de Dieu en sorte que désormais, on attend de vous plus que par le passé. On attend d’un Révérend ce que qu’on peut attendre d’un homme de Dieu : ses conseils, ses prières, sa qualité de vie déjà, sa qualité de conduite, bref, on attend beaucoup d’un Révérend. Et vous savez que lorsqu’on attend beaucoup de vous alors, vous êtes sous la pression. C’est un peu ça un Révérend. Il doit refléter le Dieu dont-il dit servir. Et vous savez qu’en tant qu’être humain, même si vous êtes appelés de Dieu, ce n’est pas facile de répondre à tous les critères dans ce domaine.

Généralement quand on passe d’une étape à une autre, on a une nouvelle et on se donne un nouveau challenge. Quel est le vôtre ?

Déjà, le thème de la convention est suffisamment révélateur. Nous parlons de la distinction. Dont, cette distinction doit continuer. C’est une façon augmenter le travail, vous montrer comment la cité et le ciel porte un regard. Ça vient vous propulser ou vous encourager et en même temps vous réanimer pour que vous sachiez que vous n’avez pas le droit de descendre, vous n’avez pas le droit de chuter. Vous n’avez le droit que de monter quel que soit le prix. Vous devez monter avez des hommes qui aiment et craignent Dieu et les autres qui doivent apprendre à aimer et connaitre Dieu parce que c’est par là que la cité va changer. Parce que quand les hommes changent dans leur cœur, ils changent dans leurs actes aussi.

Quel message à l’endroit de vos multiples fidèles ?

Je voudrais lancer un message à tous ceux qui se posent la question de savoir si le Jésus-Christ existe vraiment et s’il agit encore. Je voudrais te dire que Jésus-Christ est vivant. La seule chose qu’il attend de toi est que tu lui ouvres ton cœur et que tu te confesses. Là par exemple, j’étais ordinaire jusqu’au jour où, j’ai rencontré Jésus-Christ, il y a de cela 13 ans maintenant. Comment ça s’est passé ? J’étais un fumeur, un blasphémateur, un fornicateur, un corrupteur. C’était mon seul moyen de vivre et je prenais plaisir. Et quand j’ai connu Jésus, il m’a débarrassé de la cigarette qui m’avait rongé pendant neuf ans et voilà comment j’ai su qu’il était le seul qui pouvait me débarrasser de la nicotine qui était déjà plus forte que moi. Je dis à quelqu’un qui est dans un lien, dans l’homosexualité, dans les sectes, dans des compromissions religieuses dans lesquelles il est entré, où tout allait bien que maintenant ça lui tiens le cou ; si tu lis aujourd’hui alors ne te suicide pas, ne te décourage pas, ne te fatigue pas, viens à Jésus, confesse tes pêchés, ouvre lui ton cœur, demande lui de d’aider et quel que soit la situation, il t’aidera. Seulement, il faut que tu reconnaisses qu’il est ton sauveur et ton Seigneur.

Entretien avec :

Frank William BATCHOU